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C’est Louis-Nazaire Asselin qui débuta le développement de cette municipalité, en 1879, en y construisant la première habitation, un campement de 12 pieds sur 15 pieds. L’histoire d’Hébertville-Station est profondément liée à la vie de ce pionnier puisqu’il en est le maire-fondateur.
La première chapelle desservie par l’abbé Calixte Tremblay, fut construite en 1880. Les premières routes apparurent en 1885 alors que la construction du chemin de fer du Canadien National s’effectua en 1893 et contribua à apporter un essor économique important à cette jeune municipalité. L’année suivante une gare y est construite. Au début du vingtième siècle une forte croissance de la population, l’activité ferroviaire, l’installation de plusieurs services publics et commerces : un bureau de poste, des écoles, une banque, un magasin général, une forge, un hôtel, une cordonnerie, une maison de pension, un abattoir, une tannerie, un magasin de meubles, un notaire et un médecin permettront à Hébertville-Station d’être, jusqu’en 1930, le grand centre actif de la région du Lac-Saint-Jean.
Cette municipalité fort bien implantée et structurée connut, en 1930, la déstabilisation et la destruction. Le 27 janvier 1930, un premier feu fit rage et détruisit le tiers du village. À peine remis de cette première tragédie, le mauvais sort frappe de nouveau et cette fois le bilan est désastreux en cette nuit du 9 septembre 1930. Plus de 35 bâtisses sont complètement détruites, une vingtaine de familles se retrouvent sans logis. Les pertes sont évaluées à près de 300 000 dollars. À cette époque de crise économique et à la suite de ces deux tragédies plusieurs commerces et industries quittent le village. Un troisième grand feu s’abattit sur la municipalité d’Hébertville-Station le 19 mai 1943.
Aujourd’hui Hébertville-Station est un joli village qui connaît une progression constante. La vie y est paisible et agréable, ses habitants sont dynamiques et enthousiastes. On y retrouve tous les services et toutes les structures qui permettent à sa population d’y vivre bien et heureuse.
Toute une partie du village n’était qu’un amas de cendres fumant en ce 10 septembre 1930. Trente-cinq bâtisses
détruites. Vingt familles, quelques 175 personnes, sans foyer. En plus des résidences de ces 20 familles, le feu aura détruit: l’église et ses dépendances, les granges et l’écurie derrière l’église, l’hôtel de ville, la Banque Nationale, les établissements de la Cie Dionne, le garage Desjardins, la maison du sacristain Boniface Desgagné, l’Hôtel Lemay, l’Hôtel Bouchard, le garage Potvin, le magasin Gagnon Frères, la centrale téléphonique, deux entrepôts, une salle de billard, deux salons de barbier, un café et un salon de coiffure. Plus de 300 000$ de dommages.
Toute une partie du village n’était qu’un amas de cendres fumant en ce 10 septembre 1930. Trente-cinq bâtisses
détruites. Vingt familles, quelques 175 personnes, sans foyer. En plus des résidences de ces 20 familles, le feu aura détruit: l’église et ses dépendances, les granges et l’écurie derrière l’église, l’hôtel de ville, la Banque Nationale, les établissements de la Cie Dionne, le garage Desjardins, la maison du sacristain Boniface Desgagné, l’Hôtel Lemay, l’Hôtel Bouchard, le garage Potvin, le magasin Gagnon Frères, la centrale téléphonique, deux entrepôts, une salle de billard, deux salons de barbier, un café et un salon de coiffure. Plus de 300 000$ de dommages.
En 2003, année du Centenaire, la municipalité s’est dotée d’un nouveau logotype dans le but de l’adapter au modernisme et à l’évolution qui caractérise le début du vingt-et-unième siècle.
Formé par une cheminée, les lettres « H » et « S » du mot « Hébertville-Station » ainsi qu’un chasse-neige dans le bas, le train représente la naissance d’Hébertville-Station. Robuste et avec fierté, il arrive sur nos terres sur rails donnant l’accès au développement d’une belle municipalité. Un petit cercle fait naître la petite lumière avant du train, illuminant vers l’avenir.
De chaque côté deux brins d’orge, légèrement courbés, symbolisent l’agriculture.
La vapeur du 100ième anniversaire.
Les années s’envolent par la vapeur du train. Le 1903 est plus pâle et plus petit car elle est plus loin dans le temps. L’an 2003 est plus gros et plus foncé puisque cette année est la signature du 100ième anniversaire d’Hébertville-Station.